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Ţara Bârsei, également connue sous le nom de dépression des Carpates ou dépression de Brașov, est une région du sud-est de la Transylvanie qui présente des caractéristiques historiques et éthiques, Brașov étant l'une des villes les plus importantes de Bârsa et de Roumanie.

La terre de Bârsa est habitée depuis l'Antiquité et le roi André II de Hongrie a fait don de la région aux chevaliers teutoniques en 1211 pour protéger la frontière sud-est du royaume de Hongrie contre les Cumans. Les chevaliers teutoniques ont également cherché à convertir les Roumains au catholicisme. Les Teutons ont construit de nombreux châteaux et forteresses dans la région et ont amené des colons du Saint Empire romain germanique. En 1224, les chevaliers ont tenté de rompre l'alliance avec les Hongrois et de se soumettre au pape, alors le roi André II a retiré l'ordre en 1225.

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Brașov

Brașov, comme beaucoup d'autres villes de Ţara Bârsei, a été fondée par les groupes ethniques saxons, de sorte que l'architecture ressemble davantage à celle de l'Europe occidentale. La position de la vieille ville est entre les montagnes, pour une défense plus efficace contre les envahisseurs. La forteresse était entourée de murs défensifs, dont seule une petite partie est visible aujourd'hui. Il existe également deux centres historiques, le plus connu étant celui de Saxon (rue Republicii, Biserica Neagră, Piata Sfatului) et le centre historique roumain, appelé Șchei (avec la première école roumaine, Piata Unirii). Ces éléments donnent au vieux centre de Brașov un aspect unique à Ţara Bârsei et en Roumanie.

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Hărman

L'histoire de la forteresse de Hărman est liée à la présence des chevaliers teutoniques, dans les premières décennies du XIIIe siècle, à Feldioara, Prejmer, Râșnov et Sânpetru. Cependant, la première preuve documentaire de la colonie remonte au 21 mars 1240, 15 ans après l'expulsion des chevaliers teutoniques de ces territoires. Outre des fragments de peintures à l'intérieur de l'église ou dans les verrières, la chapelle de la tour est abrite d'importants ensembles de peintures.

Le tableau a été recouvert de chaux entre 1460-1470 après la Réforme et nettoyé dans les années 1920. L'iconographie de ce tableau est mise en valeur par une remarquable fusion de la peinture occidentale et byzantine. Le thème principal de cet ensemble est le Jugement dernier. D'autres scènes capturent la Vierge Marie, mais il y a aussi des figures des Saints Apôtres et des scènes de la Crucifixion de Jésus de Nazareth.

(source : RISTEA M. (2016), La Transylvanie des 5 sens, Maison d'édition Dinasty Books Proeditura si Tipografie, Bucarest, page 14)

L'église, en 1240, lorsqu'elle fut reprise par les cisterciens de Cârța, se présenta comme une cathédrale romantique à trois nefs. La plupart des éléments architecturaux ont été conservés sous cette forme. L'intérieur de l'église est très diversifié, ainsi en plus des éléments cisterciens, tels que les fenêtres à quatre lobes percées au-dessus de celles en arcs brisés, de nombreux autres éléments d'époque sont conservés. La nef centrale, qui couvrait à l'origine le plafond, fut achevée en 1595 après qu'un incendie eut détruit la commune et le fort. Les collatéraux étaient initialement voûtés en croix, et l'arc de triomphe en plein cintre fut transformé en arc brisé avec la voûte de la nef. A l'est se trouve un beau portail avec un arc trilobé du gothique tardif. Le chœur conserve la voûte d'origine en croix. Au départ, le chœur était flanqué de deux chapelles cisterciennes pour la prière, mais au XVe siècle la chapelle nord fut transformée en sacristie. Elle est voûtée en balançoire avec des peintures et des nervures en terre cuite. De la console s'élève une voûte en forme de têtes d'hommes à moustaches et de femme à la bouche entrouverte. Elles sont partiellement visibles aujourd'hui, sur les murs longitudinaux de la nef, et sur les murs orientaux, la fresque couvre toute l'église, jusqu'au plafond. L'entrée principale se trouve sur la façade ouest et est de style gothique.

Le symbole du sacrifice est peint sur un fond bleu cobalt, et il montre le pélican nourrissant ses poussins avec sa propre chair. De part et d'autre du portail, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, se trouvent deux tourelles angulaires contenant des escaliers à vis menant aux tribunes. Au XVe siècle, la communauté tenta de transformer la cathédrale en style gothique, mais la construction ne se poursuivit pas au-delà du clocher qui, à 32 mètres, devint le plus haut clocher de Ţara Bârsei. Au premier étage, le clocher ressemble à un portique voûté d'ogives à grosses croisées d'ogives dans le style cistercien typique. Le troisième niveau comporte trois niches avec remparts, comme le suivant, les cloches étant au cinquième niveau. Le niveau supérieur a été ajouté deux siècles plus tard et est en tuf calcaire.

Un élément intéressant est l'horloge à un seul point, qui indique les heures et date du XVIe siècle. Comme dans d'autres églises, les tours dans les coins du toit symbolisaient l'autorité du ius gladii que possédait le Harman.

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Les fortifications autour de l'église ont été construites au XVe siècle. Il se compose de trois cordons de courtines concentriques, semblables aux fortifications de Sânpetru. Le mur extérieur plus court ne mesure que 4,5 mètres de haut et est conçu pour protéger la partie inférieure de l'enceinte. En même temps, il délimite les limites du fossé d'eau qui entoure la forteresse. Le troisième cordon de courtines qui entourait le fossé d'eau n'existait plus. Le mur intérieur mesure 12 mètres de haut et devant celui-ci se trouvent sept tours. Toute l'enceinte est couverte d'un chemin de garde, comme à Prejmer ou Sânpetru, qui relie toutes les tours. Parce qu'au nord la terre est marécageuse, la forteresse a une faible hauteur et n'est équipée que de trous de coulée. Devant l'entrée se trouve une barbacane avec deux herses, et au-dessus se trouve la tour des bouchers.

Le monument des héros roumains de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Le monument est situé à l'intérieur de l'église orthodoxe de la commune de Harman et se compose d'une croix et d'une plaque commémorative. Il a été fondé en 1978 grâce aux efforts de Ioan Corbu et de sa femme pour commémorer les héros roumains morts pendant les deux guerres.

Fêtes locales, traditions et coutumes :

Les Journées de Harman : elles sont célébrées à la mi-août et représentent une célébration de la commune et en même temps un moment de réaffirmation du passé historique qui doit être connu et transmis. Le programme de l'événement ne manque pas de service religieux. Lors du défilé de costumes folkloriques, les habitants arborent leurs costumes traditionnels, qui portent encore plus loin la fierté du lieu. A cette occasion, dans la commune sont organisés des spectacles auxquels participent divers ensembles, fanfares ou solistes. Il y a aussi une foire artisanale.
Le cochon (Armiden) : est une fête champêtre en l'honneur du printemps. Dédiée à l'origine au dieu de la végétation, protecteur du bétail, des chevaux, des exploitations, des vignes et des vergers, elle est aussi appelée Arminden et est célébrée le 1er mai. Les coutumes spécifiques de cette fête sont :
Décorer avec une branche verte les piliers des portails et des maisons, les entrées des abris à bétail et autres dépendances domestiques, pour protéger les personnes et les animaux des mauvais esprits
implanter dans la cour, au milieu du village, dans la bergerie, dans la poussière, entre les bordures, une haute perche aux branches vertes au sommet ou même un arbre entier, nettoyé jusqu'au sommet des branches et orné de couronnes de fleurs et d'épis de blé, appelés Arminden, Maial ou May Tree ; organiser des fêtes champêtres, sur l'herbe verte, dans la forêt, dans les vignes et les vergers, où l'on mange de l'agneau rôti et où l'on boit du vin rouge mélangé à de l'absinthe, pour changer le sang et protéger les hommes et le bétail des maladies;
se rouler dans l'herbe, se laver les mains et le visage avec de la rosée ;
les cris des morts-vivants par leur nom pour les empêcher de voler la main des vaches laitières et des troupeaux semés ;
porter de l'absinthe sur le chapeau, dans la poitrine, dans les poches, décorer les fenêtres et les icônes avec des branches ou des feuilles d'absinthe ;
semer les premiers nids de haricots et de concombres.

 De plus, Arminden était considéré comme le début de l'été et la limite calendaire à laquelle le maïs pouvait être semé. Au fil du temps, la coutume d'attraper la branche verte ou de planter l'arbre de mai a été associée à l'épisode du Nouveau Testament du meurtre d'enfants par Hérode. Selon la légende, après avoir coupé la tête des enfants pendant toute une journée, allant de maison en maison, il mettait le soir une branche verte, en guise de signe, à la maison où il arrivait et d'où il commencerait l'abattage le le prochain jour. Mais pendant la nuit, les gens ont mis des branches vertes dans toutes les maisons, trompant Hérode et sauvant ainsi l'enfant Jésus.
Fête des récoltes - En octobre, chaque année, la communauté locale d'Harman célèbre les fêtes des récoltes, une occasion pour les producteurs locaux de se rencontrer, d'échanger des secrets propres à cette activité et de promouvoir les produits qu'ils ont travaillés toute l'année. Des produits traditionnels sont également vendus et les ménagères peuvent s'approvisionner en conserves d'hiver. C'est un événement organisé afin de transmettre aux générations futures la tradition de la foire et des foires, une tradition connue, avec prédilection, dans ce domaine. L'événement se déroule sur un week-end et est accompagné de bonne humeur, de musique folklorique et de friandises saisonnières.
Bal de Penașilor - a lieu la première semaine après le Nouvel An (du 1er au 8 janvier) et est occasionné par le départ de jeunes de l'armée locale. Ils se promènent dans la commune, vêtus de costumes traditionnels et portant une plume de paon. L'événement se termine par une fête communautaire.